Aider les personnes en situation d’itinérance à se stabiliser, à se soigner et à se loger durablement: c’est l’objectif du programme PRISM

Dans le cadre du Programme de réaffiliation en itinérance et en santé mentale (PRISM), huit lits d’hébergement temporaire verront le jour. Ils seront accessibles en continu pour des personnes qui sont en situation d’itinérance et qui ont des problèmes de santé mentale sévères.

Le programme Prism arrive à Sherbrooke pour bonifier les services offerts aux personnes en situation d'itinérance.

Sébastien Laberge, du Partage Saint-François, explique que le projet aide à réintégrer socialement les participants en leur fournissant des tâches quotidiennes et en les mettant en contact avec des services de santé. Le financement reste un défi majeur, malgré l'intérêt local et la nécessité de main-d'œuvre, notamment dans le secteur agricole.

Le Partage St-François a lancé son programme TAPAJ, à Sherbrooke. TAPAJ – Travail Alternatif à la Journée – est un programme qui permet aux personnes en situation d’itinérance ou en grande précarité de travailler de manière ponctuelle et d’être payées. De plus, il s’agit surtout d’une opportunité d’éviter les méfaits et rencontrer des intervenants sociaux au sein des équipes de «tapajeurs».

TAPAJ (Travail alternatif payé à la journée), un projet pour les personnes en situation d’itinérance, de dépendance ou de précarité, est implanté au Québec depuis 20 ans. À Sherbrooke, le Partage Saint-François lance l’initiative qui offre aux participants une chance de se valoriser tout en s’impliquant dans la communauté.

La neige tombe à Sherbrooke, mais la température est douce, moins glaciale que les jours précédents. Il est environ 19 h. À l’Accueil Poirier du Partage St-François, un itinérant frappe à la porte.

C’est au tour de Sherbrooke d’avoir son programme de Travail Alternatif Payé à la Journée, ou TAPAJ. C’est un programme qui a déjà fait ses preuves ailleurs au Québec. TAPAJ est offert dans une dizaine de municipalités depuis 2000. Le principe est simple : des chantiers d’une journée sont proposés aux personnes en situation d’itinérance, de précarité ou bien qui vivent avec des dépendances. On parle de travaux simples, comme de l’entretien ménager, de la peinture, etc. Un intervenant est toujours présent avec les travailleurs – appelés les tapajeurs – et effectue le travail avec eux.

Un chapitre important de l’histoire du Partage St-François est sur le point de se terminer avec le départ d’un de ses plus illustres employés. Luc Grégoire, responsable de la maintenance et des achats, mais aussi le dernier de la famille fondatrice de l’organisme à y travailler, prend sa retraite après avoir passé une bonne partie de sa vie à aider les plus démunis. Nous avons passé un moment avec lui au travail, quelques semaines avant son grand départ. Il est 7 h, et la pluie tombe généreusement en ce matin de décembre, à Sherbrooke. Les pensionnaires de l’Accueil Poirier se préparent à retourner dans la rue. Luc Grégoire est déjà au travail, et comme à son habitude, il est l’un des premiers arrivés pour le quart de jour. Même s’il n’a plus aujourd’hui à intervenir directement auprès de la clientèle, son travail est de veiller à ce qu’elle ne manque de rien et qu’elle soit en sécurité dans un bâtiment bien entretenu. Pour lire l'article complet : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1943375/luc-gregoire-partage-st-francois-retraite